Auteur(s) :

Sarah Voinier et Guillaume Winter (éd.)

Parution :

Septembre 2011

ISBN :

978-2-84832-136-3

Dimensions :

16x24 cm, 240 pages

Prix :

20 €


Université Artois

Poison et antidote dans l’Europe des XVIe et XVIIe siècles


Poison et antidote dans l’Europe des XVIe et XVIIe siècles

Aux XVIe et XVIIe siècles, l’intoxicatio fait partie des crimes et délits répandus dans les sociétés européennes. Sans se substituer aux crimes de sang, l’empoisonnement permet à ceux qui en font usage d’œuvrer dans l’ombre en comptant sur des connaissances médicales encore bien approximatives sur le terrain de la toxicologie et de ses remèdes, et ce malgré les avancées significatives de la médecine légale. Les poisons minéraux succèdent aux poisons végétaux, et l’acide arsénieux remporte alors un vif succès.

La tradition historiographique associe la pratique du crime de poison à l’époque « éclairée » de la Renaissance et limite son usage à un cercle élitaire, celui de l’aristocratie attachée au pouvoir royal. Dans la lignée de récents travaux sur d’autres périodes mettant à mal cette idée reçue, nous proposons une réévaluation de la présence du venin et de ses remèdes en Angleterre, en Espagne et en France à travers différents écrits savants, politiques et littéraires. Cela permet ainsi d’observer les occurrences du poison et de son inséparable antidote, tant du point de vue matériel que métaphorique, et de mesurer les peurs sociales qu’il génère.

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