Jacques Sys et Jean-Marc Vercruysse (éd.)
Parution :Mars 2005
ISBN :2-9514827-5-2
Dimensions :16x24 cm, 198 pages
Prix :14 €
La Jérusalem Céleste (n°14)
Liée à l’exil primordial et à l’espérance eschatologique, la « Jérusalem d’en haut », selon l’expression paulinienne, est le lieu où l’alliance se veut définitive et plénière dans la communion divine jusqu’à l’absence de toute espèce de temple. Cité à la topographie déroutante et qui heurte notre entendement dans sa représentation figurée (quel Hiram se hasarderait à représenter une ville cubique ? vanité de toute prétention architecturale), la Jérusalem céleste est un lieu spirituel. La fin du livre de l’Apocalypse (Ap 21,1-22,5) développe trois visions parallèles qui disent la même réalité : l’ultime intervention divine. Point d’achèvement de l’économie divine, la Jérusalem céleste se prête plus que d’autres aux débordements de l’imaginaire.
Du nouveau temple qu’Ézéchiel espère de ses vœux au regard que portent les philosophes sur la ville céleste, le quatorzième numéro de Graphè s’attarde notamment sur la longue maturation théologique d’Augustin d’Hippone à propos de la civitas Dei, sur le désir de Dieu comme porte de Jérusalem dans la littérature monastique, sur la méditation de Thomas More à partir de la cité historique et sur le messianisme politique que la péricope fait naître à la Renaissance. Le volume donne également à voir des enluminures du Haut Moyen Âge et à entendre les couleurs musicales que la Jérusalem céleste a inspirées à Olivier Messiaen.
La rubrique « Reprises du sens » accueille une étude sur la notion de mythe dans l’œuvre et la pensée de C.S. Lewis.
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