Laurence Baudoux-Rousseau, Michel-Pierre Chélini et Charles Giry-Deloison (éd.)
Parution :Juin 2018
ISBN :978 2-84832-319-0
Dimensions :20x27 cm, 388 pages
Prix :30 €
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Le Patrimoine, un enjeu de la Grande Guerre. Art et archéologie dans les territoires occupés, 1914-1921
Dès le début de la Grande Guerre, en réponse aux violentes critiques des Alliés, l’Allemagne créa un service de préservation des œuvres d’art (Kunstschutz) dans les territoires occupés. À l’Ouest, archéologues et historiens de l’art allemands privilégièrent les fouilles, la conservation, les publications patrimoniales. À l’Est, ils soulignèrent d’abord la spécificité de l’art polonais et concoururent à sa sauvegarde mais à l’été 1917 ils changèrent de position, le réduisant à une simple imitation de l’art allemand.
Après l’Armistice, la question des réparations en biens artistiques fut âprement débattue dans un contexte général de reprise du marché de l’art et de renforcement des règles d’exportation des œuvres.
Deutschland hat, als Reaktion auf heftige Kritik von den Alliierten, am Beginn des Ersten Weltkrieges einen Dienst zum Schutz der Kunstdenkmäler (Kunstschutz) in den besetzten Gebieten eingerichtet. Im Westen gaben die deutschen Archäologen und Kunsthistoriker den Ausgrabungen, der Bestandserhaltung sowie den auf das Kulturerbe bezogenen Veröffentlichungen den Vorzug. Im Osten unterstrichen sie zunächst die Besonderheiten der polnischen Kunst und trugen zu ihrer Erhaltung bei, deklarierten sie aber im Sommer 1917 zur bloßen Nachahmung deutscher Kunst, der mindere Bedeutung zuzumessen sei.
Die Frage der Reparationen an Kulturgütern führte nach dem Waffenstillstand, im allgemeinen Zusammenhang des wieder auflebenden Kunstmarktes und der Verschärfung der Vorschriften für den Export von Kunstwerken, zu erbitterten Diskussionen.