Cultures sportives

Contextualisation et interprétation théorique, constitution du fait historique et sociologique par l’empirie, mise en évidence de processus et de ruptures nourrissent les démarches des auteurs de la collection Cultures Sportives née en 2002. Elle explore ainsi les liens entre histoire, sociologie et d’autres sciences sociales et humaines (anthropologie, ethnologie, géographie et psychologie) à travers des ouvrages pionniers en termes de méthodes et d’objets. De manière privilégiée, les thématiques choisies s'inscrivent dans l’actuel programme scientifique de l’Atelier SHERPAS (URePSSS - ULR 7369) Depuis 2018, centré notamment sur les vulnérabilités, il est consacré aux places qu’occupent les usages du corps dans les activités physiques et sportives circonstanciées et l’Éducation Physique et Sportive dans la fabrique, la recomposition et la décomposition du lien social. Par conséquent, les travaux soumis à publication sont essentiellement inscrits dans le champ couvert par le Domaine d’Intérêt Majeur 3 (« Les recompositions du lien social : mesurer, expliquer, intervenir ») de notre établissement.

La collection est ouverte aux membres de l’Atelier SHERPAS mais aussi à d’autres chercheurs de France et de l’étranger, plus ou moins expérimentés et reconnus. Pour mettre en lumière de nouveaux livres, deux axes sont développés. Le premier, « Terrains », s’appuyant sur de longues enquêtes, met en lumière les manuscrits de thèse et d’Habilitation à Diriger des Recherches revisités, les dictionnaires thématiques, les ouvrages de synthèse et collectifs, y compris en traduction et en format « beaux livres ». Le second, « Essais libres », soutient la plume des spécialistes du sport non-membres de la communauté scientifique. Sportifs d’élite, documentaristes, moniteurs de sports en milieu carcéral, professeurs d’Éducation Physique et Sportive retraités et comédiens peuvent par exemple y livrer leurs témoignages et analyses de leurs pratiques professionnelles et transformations corporelles sous formes de récits et d’autobiographies. Dans ces deux axes, l’iconographie a toute sa place.