L’amateur de Balzac se heurte plus souvent qu’on ne croit au paradoxe d’un texte qui n’est jamais plus difficile à cerner que quand il se désigne lui-même, qui inscrit sa signification dans ses transformations et dans ses dérobades, qui accueille fausses pistes, contradictions, et des structures narratives sous-jacentes souvent incompatibles avec le programme narratif nécessaire. Histoires promises et pas tout à fait racontées, histoires virtuelles, histoires frustrantes qui voient disparaître héros et illusions de cohérence, les histoires de La Comédie Humaine méritent d’être lues avec une prudence, voire une méfiance qui permet d’en détecter les délicieux écueils.