« L’islam comme humanisme, telle est la formule éclairante et prospective à mieux penser », affirmait Mohammed Arkoun. Plus récemment, Malek Chebel reprenait ce programme de travail, nous indiquant une sorte de feuille de route : « Puisque la liberté de conscience est d’abord une liberté, il faudrait que l’islam ne soit pas simplement le lieu où s’expriment les doléances, bien ou mal comprises, mais également l’endroit où se conçoit un nouvel humanisme ». Le présent volume entend répondre à cette double invitation à poser la question des liens entre islam et humanisme, dans une perspective nourrie par des approches disciplinaires croisées.