La vie spirituelle passe par le langage. Comment celui-ci peut-il la traduire ? Quelle est la part de l’invention, de la rhétorique, du style, mais aussi de la tradition, dans l’évocation de l’ineffable ? Qu’elles prennent pour objet le bouddhisme, le Moyen Âge ou la littérature moderne, les études rassemblées ici montrent comment l’expérience intérieure demande, quand elle cherche à se dire, un travail du texte qui fait du croyant ou de l’inspiré un créateur. Le mystère de la transcendance s’écrit au risque des mots, ou par le pouvoir des mots.